L'usage du mot "scandale" utilisé par Emmanuel Macron dans son discours d'hommage à Oradour-sur-Glane pour qualifier les crimes de guerre perpétrés par la division SS Das Reich au soir du 10 Juin 1944 était pour le moins déplacé du contexte. Le massacre de la population d'Oradour et l'incendie qui a suivi n'avaient rien d'un "scandale". Ce massacre de 642 personnes suscitait l'indignation mais ce n'était pas une affaire tonitruante, une affaire à "scandale". Il est des mots qu'il faut savoir peser. En ce qui me concerne, il m'a choqué.
Pour le reste, le discours a été bien, correct avec des mots plein d'émotion, il a décrit l'horreur, l'indicible dans une journée qui s'annonçait joyeuse et sereine dans la campagne limousine ensoleillée avant l'arrivé des barbares nazis.
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