Monsieur Paul d'Henri Calet et LES RÉPLIQUES CINÉMA de THOMAS MORALE

« En combien d’infimes bourgades ne me suis-je pas arrêté, entre deux trains ? J’en ai perdu des heures, une par-ci, une par-là, à me promener mélancoliquement dans la grand’rue ou à la buvette de la gare, devant un bock ou un café, à Rosendaël, à Melun, à Sucy-en-Brie, à Gravelines, à Malo-les-Bains, à Sens, à Montereau, à Pierrefitte-Stains, à Crépy-en-Valois, à Creil, à Meaux, à Lagny, à Survilliers, à Gargan-Livry… On devait me prendre pour un touriste fourvoyé. Voilà où vous mène le goût de l’exotisme : à Arnouville-lès-Gonesse. »
Henri Calet, Monsieur Paul. (Gallimard)


Pour l’égalité salariale :
« Combien tu gagnes par mois ? Ton salaire de PDG combien ? 20 000 ? 30 000 ? Et bien moi je gagne 60 000 francs par mois et sans me fatiguer, tu vois cette ordure, ce malade-là, il me donne 1 500 francs pour une heure ce que tu me donnerais toi pour me tuer au travail pendant un mois dans ta putain d’usine et tu arriverais peut-être à me sauter en plus parce que j’aurais peur de perdre ma place »
Le Téléphone rose/Mireille Darc

Pour l’orientation professionnelle :
« Professeur de grec, gardien de la paix ou justicier des faubourgs, tout ça, ce sont des rôles, des masques interchangeables »
Tendre Poulet/Philippe Noiret

Pour les Gilets jaunes :
« Monsieur, vous n’êtes pas responsable des ordres que l’on vous donne pour entraver la libre circulation des individus dans un pays démocratique. C’est pourquoi je vous prie de ne pas vous sentir personnellement visé par mon geste que nous allons considérer ensemble comme un simple symbole de protestation contre la répression dont vous êtes un suppôt involontaire et j’en suis persuadé extrêmement sceptique ». Clara et les chics types / Christophe Bourseiller


Pour un service impeccable :
« Il se peut que mon allure ait quelque chose de légèrement démonstratif, oui très français »
Le Monocle rit jaune/Paul Meurisse


Pour les lendemains de fête :
« Je suis fatiguée de tes allées et venues, de tes duos, de tes concerts et de tes petites musiques de nuit ». Le Cavaleur/Nicole Garcia

Commentaires